Trouble d’alimentation sélective et/ou d’évitement : présentation générale | Trouble d’alimentation sélective et/ou d’évitement : présentation générale | Avoidant/restrictive food intake disorder: Overview | T | French | Psychiatry | Toddler (13-24 months);Preschooler (2-4 years);School age child (5-8 years);Pre-teen (9-12 years);Teen (13-18 years) | NA | NA | Conditions and diseases | Caregivers
Adult (19+) | NA | | 2016-02-02T05:00:00Z | | | | | | 0 | 0 | 0 | | Health (A-Z) - Conditions | Health A-Z | <p>Les causes possibles de l’ARFID et les différences entre l’ARFID et faire la fine bouche.</p> | <h2>Qu’est-ce que le trouble d’alimentation sélective et/ou d’évitement?</h2>
<p>Le trouble d’alimentation sélective et/ou d’évitement (ARFID, pour avoidant/restrictive food intake disorder) est un trouble de l’alimentation caractérisé par le fait qu’un enfant ou un adolescent ne s’alimente pas suffisamment pour satisfaire ses besoins énergétiques ou nutritionnels. Cela peut se produire pour diverses raisons, par exemple une aversion envers la texture de certains aliments ou un dégoût lors de la consommation de certains aliments.</p>
<p>L’enfant ou l’adolescent aux prises avec ce trouble mangera très peu ou évitera carrément certains aliments. Cela peut entraîner notamment une perte de poids appréciable ou l’incapacité de prendre du poids.</p> | | <h2>À retenir</h2>
<ul>
<li>L’enfant ou l’adolescent aux prises avec ce trouble mangera très peu ou évitera certains aliments et ce, pour diverses raisons, par exemple une aversion envers la texture de certains aliments ou un dégoût lors de la consommation de certains aliments.</li>
<li>Certains présentent des troubles d’anxiété qui se manifestent par une phobie de vomir ou de s’étouffer.</li>
<li>L’ARFID et faire la fine bouche sont deux phénomènes différents. Le premier est caractérisé par un faible appétit, alors que le second est plutôt caractérisé par un rejet de certains aliments seulement; l’ARFID requiert un suivi médical et des soins psychologiques.</li>
<li>L’ARFID survient en principe durant l’enfance, mais peut également se manifester chez les personnes de tout âge.</li>
</ul> | | | <h2>Qu’est-ce qui cause l’ARFID?</h2>
<p>On sait peu de choses au sujet des causes de l’ARFID.</p>
<p>Certains enfants et adolescents touchés par l’ARFID présentent en outre des <a href="/Article?contentid=18&language=French">troubles anxieux</a> qui se manifestent par une phobie de vomir ou de s’étouffer. D’autres présenteront un trouble de l’alimentation en concomitance avec un autre trouble comme <a href="/Article?contentid=21&language=French">l’autisme</a>, par exemple. Le diagnostic d’ARFID ne serait posé, le cas échéant, que si la problématique liée à leur alimentation était plus grave que celle normalement attendue pour le trouble concomitant.</p>
<h2>L’ARFID et faire la fine bouche sont-ils deux phénomènes pareils?</h2>
<p>Non, l’ARFID et faire la fine bouche ne sont pas des phénomènes pareils.</p>
<ul>
<li>L’enfant touché par l’ARFID refusera de manger des aliments d’une certaine texture, température, couleur ou odeur ou d’un certain goût alors que, règle générale, l’enfant qui fait la fine bouche a une aversion seulement envers quelques aliments.</li>
<li>L’enfant touché par l’ARFID a généralement peu d’appétit et présente souvent un retard de croissance. L’enfant dont on dit qu’il fait la fine bouche a plutôt un appétit normal, mange suffisamment dans l’ensemble et se développe normalement.</li>
<li>Les problématiques en lien avec les aliments des enfants touchés par l’ARFID persistent longtemps et nécessitent un suivi médical et des soins psychologiques. Les problématiques des enfants qui font la fine bouche se résorbent généralement d’elles-mêmes au fil du temps.</li>
</ul>
<h2>Qui est touché par l’ARFID?</h2>
<p>L’ARFID survient en principe durant l’enfance, mais peut également se manifester chez les personnes de tout âge. Contrairement aux personnes aux prises avec <a href="/Article?contentid=268&language=French">l’anorexie mentale</a> ou la <a href="/Article?contentid=282&language=French">boulimie mentale</a>, celles touchées par l’ARFID n’ont pas de problème d’image corporelle ou une crainte de prendre du poids.</p> | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | <h2>En savoir plus</h2><p>Pour plus d’informations sur trouble d'alimentation sélective et/ou d’évitement (ARFID), consultez les pages suivantes:</p><p>
<a href="/Article?contentid=275&language=French">L’ARFID : signes avant-coureurs</a></p><p>
<a href="/Article?contentid=273&language=French">L’ARFID : complications médicales</a> </p><p>
<a href="/Article?contentid=703&language=French">L’ARFID : options de traitements </a></p><p>
<a href="/Article?contentid=272&language=French">L’ARFID : comment aider votre enfant à la maison</a></p><h2>Ressources</h2><p>
<a href="http://www.nedic.ca/" target="_blank">
<span>NEDIC – Centre d’information sur les troubles alimenta</span><span>ires</span></a> (Canada)</p><p>
<a href="https://www.nationaleatingdisorders.org/">NEDA – Association nationale des troubles alimentaires</a> (États-Unis)</p><p>L'académie américaine de pédiatrie –
<em>
<a href="https://www.healthychildren.org/English/health-issues/conditions/emotional-problems/Pages/Is-Your-Teen-at-Risk-for-Developing-an-Eating-Disorder.aspx" target="_blank">Eating Disorders in Children</a></em></p><p>
<a href="https://www.beateatingdisorders.org.uk/" target="_blank">BEAT – Lutter contre les troubles alimentaires</a> (Royaume Uni)</p><p>
<a href="https://keltyeatingdisorders.ca/" target="_blank">Troubles alimentaires Kelty</a> (Centre de ressources sur la santé mentale Kelty, Hôpital pour enfants de la Colombie-Britannique)</p><p>Le Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario –
<em>
<a href="https://www.cheo.on.ca/fr/troubles_alimentaires_info" target="_blank">Troubles de l'alimentation</a></em></p> | | | | | | | | | | https://assets.aboutkidshealth.ca/AKHAssets/avoidant_restrictive_food_intake_overview.jpg | ARFID : Présentation générale | Découvrez les causes possibles de l’ARFID (trouble d’alimentation sélective et/ou d’évitement) et qui est touché par l’ARFID. | Main | | |
Commotion cérébrale: gérer le retour de votre enfant à ses activités quotidiennes | Commotion cérébrale: gérer le retour de votre enfant à ses activités quotidiennes | Concussion: Managing your child's return to everyday activities | C | French | Neurology | Child (0-12 years);Teen (13-18 years) | Head | Brain | Non-drug treatment | Caregivers
Adult (19+) | Headache;Nausea | | 2017-06-14T04:00:00Z | | | | | | 9.80000000000000 | 54.6000000000000 | 1792.00000000000 | | Health (A-Z) - Procedure | Health A-Z | <p>Découvrez comment agir face à la commotion cérébrale d’un enfant et planifier un retour sécuritaire aux activités quotidiennes.</p> | <p>Une commotion cérébrale est une blessure à la tête qui doit être prise au sérieux et qui doit être traitée de manière adéquate. Lorsque votre enfant reçoit le diagnostic d’une commotion cérébrale, la clé de sa guérison est le repos physique et cognitif (mental).</p><p>Le cerveau de chaque enfant répond de manière différente à une commotion cérébrale et guérit à son propre rythme. Certaines commotions cérébrales présentent d’abord de légers symptômes et guérissent rapidement, mais d’autres peuvent avoir des symptômes plus intenses qui prennent plus de temps à se résorber. La plupart des personnes se remettent complètement après une commotion cérébrale, mais la durée de leur guérison dépend de certains facteurs comme la gravité de la commotion cérébrale, leur état de santé avant qu’ils ne subissent la commotion cérébrale et la façon dont ils ont géré leur convalescence.</p><p>Un retour graduel aux activités habituelles, y compris l’école et la pratique d’activités sportives, vous permettra, votre enfant et vous-même, d’évaluer ses symptômes de commotion cérébrale et d’ajuster ses activités au besoin. Cela laisse plus de temps au cerveau pour se rétablir.</p><br> | <h2>Symptômes après une commotion cérébrale</h2><p>Une commotion cérébrale peut avoir pour effet chez votre enfant.</p><h3>Symptômes physiques</h3><ul><li><a href="/article?contentid=29&language=French">Maux de tête</a></li><li>Nausées</li><li>Étourdissements</li><li>Être incommodé par la lumière ou le bruit</li><li>Mauvaise coordination</li><li>Dormir plus ou moins que d’habitude</li></ul><h3>Symptômes cognitifs</h3><ul><li>Confusion</li><li>Se sentir étourdi</li><li>Difficultés à se concentrer ou à se souvenir</li></ul><h3>Symptômes émotionnels</h3><ul><li>Irritabilité</li><li>Anxiété</li><li>Problèmes de compétence émotionnelle</li></ul><p>L’erreur la plus fréquente des personnes souffrant d’une commotion cérébrale est de reprendre trop tôt leurs activités habituelles. Tant que les symptômes de commotion cérébrale de votre enfant n’auront pas complètement disparu, tenez pour acquis qu’il n’est pas encore complètement guéri.</p><br> | <h2>À retenir</h2><ul><li>Après une commotion cérébrale, votre enfant a besoin de beaucoup de repos pour l’aider à se rétablir.</li><li>Un plan de gestion à la suite d’une commotion cérébrale implique un retour graduel aux activités mentales et physiques.</li><li>Votre enfant doit se reposer à la maison au moins quelques jours si les symptômes de sa commotion cérébrale l’empêchent de réfléchir ou de se concentrer.</li><li>Des accommodements doivent être mis en place lorsqu’il retourne à l’école.</li><li>Une reprise graduelle des activités sportives est importante afin de prévenir le risque de multiples commotions cérébrales.</li></ul>
<br> | | | | | | | | <h2>Éviter de conduire avant un rétablissement complet</h2><p>Les adolescents ne doivent pas conduire avant d’être complètement remis de leur commotion cérébrale et d’avoir reçu l’autorisation de leur médecin. Conduire nécessite plusieurs fonctions mentales, comme la perception spatiale, la coordination et un temps de réaction rapide. Ce sont tous des éléments altérés par la commotion cérébrale.</p><br> | | <h2>Quand consulter le médecin de votre enfant en cas de commotion cérébrale</h2><p>Votre enfant doit être suivi par son médecin jusqu’à la disparition des symptômes. Le médecin peut aider votre enfant à gérer ses symptômes, peut créer un programme individualisé de retour au jeu ou aux activités scolaires et peut fournir une autorisation médicale lorsque votre enfant sera rétabli. Il peut aussi recommander d’autres façons de gérer certains symptômes comme les maux de tête persistants ou des troubles de santé mentale et donner des conseils sur la façon de favoriser un sommeil réparateur ou la vigilance.
Si votre enfant souffre toujours des symptômes liés à sa commotion cérébrale après un mois de repos mental et physique adéquat, le médecin de votre enfant pourrait vous aiguiller vers un spécialiste.</p><br> | <h2>Raisons pouvant expliquer un lent rétablissement après une commotion cérébrale</h2><p>Plusieurs raisons peuvent expliquer le lent rétablissement de votre enfant.</p><ul><li>Votre enfant a subi des commotions cérébrales par le passé, surtout au cours de la dernière année. Les enfants qui ont souffert de multiples commotions cérébrales prennent plus de temps à se rétablir à chaque nouvelle commotion cérébrale.<p></p></li><li>Votre enfant souffre d’un trouble de l’humeur, d’anxiété ou de troubles du sommeil.</li><li>Votre enfant a des antécédents de maux de tête. La migraine, en particulier, peut entraîner un ralentissement du rétablissement.</li><li>Votre enfant prend des médicaments qui masquent ses symptômes physiques ou interfèrent avec son rétablissement.</li></ul><br><br> | | | | | | | | | | <h2>Comment gérer la convalescence immédiatement après la commotion cérébrale?</h2><p>Si vous pensez que votre enfant est atteint d’une commotion cérébrale, faites-le évaluer par un professionnel en soins de santé afin de confirmer le diagnostic et voyez s’il a besoin de traitements immédiats. Un professionnel en soins de santé peut aussi aider à établir un programme de reprise des activités habituelles préparé sur mesure pour votre enfant.</p><h3>Première nuit de sommeil</h3><p>Au cours de la première nuit de sommeil à la suite de sa commotion cérébrale, allez surveiller votre enfant à quelques reprises afin de vous assurer que les symptômes de la commotion ne se soient pas aggravés. Vérifiez que sa respiration est normale et qu’il ne gémit pas ni ne vomit ou fait des convulsions. Poussez-le doucement afin de vous assurer qu’il répond, mais, si possible, ne le réveillez pas totalement. Une pleine nuit de sommeil est très importante à la guérison. S’il présente des signes d’un sommeil agité, amenez votre enfant au service des urgences.</p><p>Auparavant, il était fréquent de réveiller les patients souffrant d’une commotion cérébrale au cours de leur première nuit de sommeil afin de s’assurer qu’ils ne tombent pas dans le coma. Cette pratique est de moins en moins recommandée à moins que votre enfant ne perde connaissance, ait des pertes de mémoire ou qu’il éprouve toujours des symptômes de commotion cérébrale avant de se mettre au lit.</p><h3>Convalescence à la maison</h3><ul><li>Assurez-vous que votre enfant dorme et se repose autant que possible. Conservez un horaire de sommeil régulier sans nuits passées à l’extérieur de la maison ou soirées tardives.</li><li>Administrez de l’acétaminophène ou de l’ibuprofène contre les maux de tête de votre enfant</li><li>évitez les activités qui sont physiquement exigeantes ou qui demandent beaucoup de concentration pour au moins 24 à 48 heures après l’incident.</li><li>Bien que le repos soit important, un repos excessif peut retarder la guérison de votre enfant.</li></ul><br> | <h2>Reprendre l’école après une commotion cérébrale</h2><p>Pendant leur convalescence à la suite d’une commotion cérébrale, les étudiants peuvent éprouver des difficultés de concentration, de mémoire et de vitesse de raisonnement. Ces difficultés peuvent nuire à l’apprentissage et aux résultats de votre enfant à l’école.</p><p>Le cerveau a besoin de repos pour pouvoir guérir d’une commotion cérébrale. Si le cerveau n’est pas complètement guéri, les travaux scolaires risquent de le surmener. Accorder du temps de repos à votre enfant peut parfois signifier qu’il faudra justifier des absences de l’école. Il est nécessaire de trouver un équilibre entre l’importance de retourner à l’école et la convalescence du cerveau.</p><p>Après que votre enfant ait passé quelques jours à la maison et que ses symptômes se soient résorbés, il peut essayer quelques brefs efforts cognitifs comme des travaux domestiques, des devoirs ou regarder la télévision afin de voir si les symptômes recommencent. Si les symptômes n’augmentent pas lors de ces activités ou s’ils réapparaissent, mais diminuent après une pause, votre enfant peut reprendre à l’école avec une charge de cours plus allégée. Une fois que votre enfant est de retour à l’école, assurez-vous de négocier les accommodements nécessaires pour ses travaux scolaires.</p><h3>Accommodements possibles pour un enfant d’âge scolaire ayant subi une commotion cérébrale</h3><ul><li>Consultez le professeur de votre enfant ou laissez-lui un message dans le but de discuter d’une reprise graduelle des travaux scolaires. Votre médecin peut communiquer avec l’école afin de recommander les accommodements nécessaires.</li><li>Permettez à votre enfant de prendre des demi-journées de congé ou de faire des pauses fréquentes si ses symptômes s’aggravent quand il est à l’école.</li><li>Encouragez votre enfant à faire des pauses, mentales et physiques, en quittant la salle de classe toutes les 20 minutes s’il éprouve de la difficulté à se concentrer.</li><li>En cas de maux de tête, administrez suffisamment d’acétaminophène ou d’ibuprofène à votre enfant afin de soulager sa douleur au cours de la journée. Assurez-vous que votre enfant est bien hydraté et qu’il fait des pauses fréquentes.</li><li>Retirez temporairement votre enfant de certains cours, par exemple, d’éducation physique, de travaux manuels, de musique ou tous les cours faisant appel à des ordinateurs.</li><li>Si le bruit ou la lumière incommodent votre enfant, il peut porter des lunettes de soleil ou des bouchons d’oreille. Il devrait éviter les endroits bruyants comme la cafétéria et les assemblées.</li><li>évitez à votre enfant le passage de tests et d’examens académiques jusqu’à ce qu’il se sente prêt mentalement</li><li>limitez le temps des devoirs à des périodes de 20 minutes. Augmentez lentement cette durée à mesure que les symptômes se résorbent.</li></ul><p>Une fois que vous avez l’impression que les symptômes de votre enfant ont disparu ou qu’ils se sont largement résorbés, il peut reprendre sa charge de travaux scolaires habituels à l’école. Si les symptômes s’aggravent, il doit réduire son niveau d’activités.</p><p>Si les symptômes persistent, consultez le médecin de votre enfant, car votre enfant pourrait avoir besoin de davantage d’évaluations ou d’accommodements.</p><h2>Reprendre la pratique d’activités sportives après une commotion cérébrale</h2><p>Le repos physique est aussi important que le repos mental au rétablissement de votre enfant. Si votre enfant est un athlète, il doit également employer une approche graduelle pour son retour aux activités athlétiques.</p><p>Un enfant ne doit jamais reprendre le sport la journée où il a subi une commotion cérébrale. Non seulement cela ralentit la convalescence, mais cela peut aggraver la blessure ou entraîner des complications.</p><p>Votre enfant doit reprendre ses activités physiques uniquement lorsque tous les symptômes de commotion cérébrale se sont résorbés:</p><ul><li>il est de retour à l’école à temps plein sans accommodement</li><li>il a reçu l’autorisation de son médecin.</li></ul><p>Votre enfant peut reprendre ses activités en suivant un protocole par étape, sous supervision médicale. Votre enfant doit passer au moins une journée par étape et passer à l’étape suivante uniquement si ses symptômes ne sont pas revenus. Si ses symptômes réapparaissent à l’une des étapes, il doit s’asseoir et se reposer immédiatement. Une fois les symptômes disparus à nouveau, il doit seulement reprendre à la dernière étape qu’il a complétée sans ressentir de symptôme.</p><h3>Les étapes pour reprendre les activités sportives</h3><ul><li>Étape de repos: votre enfant ne doit pratiquer aucune activité physique mis à part de légers étirements et de la marche. Il doit demeurer à cette étape jusqu’à ce que ses symptômes aient disparu et pour les quelques jours suivants, surtout si ses symptômes initiaux ont pris plus d’une semaine avant de disparaître. Votre enfant ne devra plus prendre d’acétaminophène ou d’ibuprofène après cette étape afin d’évaluer de manière adéquate la manière dont son cerveau se rétablit.</li><li>Étape d’activité physique légère: les activités suggérées comprennent la marche, la natation, la course légère et le vélo stationnaire pratiqués à moins de 50 pour cent de son intensité. Le but est de tester de quelle façon le cerveau de votre enfant répond à une augmentation du rythme cardiaque.</li><li>Étape d’activité physique propre à un sport: votre enfant peut ajouter la course ou le patinage à intensité modérée, mais il doit encore éviter les contacts et les entraînements complexes. Il doit éviter tout type d’entraînements de musculation ou de résistance.</li><li>Étape d’entraînement sans contact: les activités proposées à votre enfant comprennent des entraînements plus complexes faisant appel à des passes, des lancers, des mouvements plus élaborés et une prise de décision rapide. Les adolescents qui pratiquent un sport peuvent ajouter des entraînements de musculation ou de résistance de faible intensité.</li><li>Étape de pratique avec contact: une fois que votre enfant a reçu l’autorisation de son médecin, il peut recommencer à prendre part à des activités d’entraînement avec contact comme frapper, bloquer et lutter. Assurez-vous que votre enfant surveille ses symptômes avec attention au cours de cette étape.</li><li></li><li>Étape du retour au jeu: à cette étape, votre enfant peut reprendre le jeu normal. Les symptômes de commotion cérébrale de votre enfant doivent avoir disparu et vous êtes sûr qu’il s’est complètement remis.</li></ul><p>Les enfants qui pratiquent des sports avec contact doivent être particulièrement prudents lorsqu’ils retournent au jeu après une commotion cérébrale. Il est primordial d’avoir obtenu l’accord du médecin avant de reprendre la pratique de leur sport. Il faut également s’assurer de faire un reprendre l’activité avec contact graduellement.</p><p>Votre enfant est plus à risque de subir une autre commotion cérébrale s’il retourne au jeu avant de s’être remis complètement de sa première commotion cérébrale. Avec cette deuxième commotion cérébrale, les symptômes pourraient s’aggraver et durer plus longtemps.</p><p>Si votre enfant a des antécédents de commotions multiples, il doit suivre ces étapes de manière encore plus stricte.</p><h3>Évaluation cognitive de référence</h3><p>Certaines ligues de sports de contact mettent en œuvre des évaluations neurocognitives ou neuropsychologiques de référence.</p><p>Ce type d’évaluation permet aux entraîneurs, aux parents et aux professionnels en soins de la santé de comparer les résultats de tests avant et après une commotion cérébrale afin de voir si le cerveau de votre enfant s’est complètement remis de sa blessure. Les évaluations neuropsychologiques sont aussi utiles aux athlètes qui ont subi de multiples commotions cérébrales ou aux enfants dont les symptômes s’aggravent ou ne s’améliorent pas malgré le repos physique ou cognitif.</p><p>Ces évaluations sont des manières très utiles et objectives d’évaluer la progression du rétablissement de votre enfant et peuvent permettre de repérer des déficits cognitifs spécifiques et guider la planification des études.</p><br> | | | | | | | | | | | | | | | https://assets.aboutkidshealth.ca/AKHAssets/concussion_managing_return_to_activity.jpg | Commotion cérébrale | | Main | | |
Ibuprofène pour le soulagement de la fièvre ou de la douleur | Ibuprofène pour le soulagement de la fièvre ou de la douleur | Ibuprofen for Fever or Pain | I | French | Pharmacy | NA | NA | Nervous system | Drugs and Supplements | Caregivers
Adult (19+) | NA | https://assets.aboutkidshealth.ca/AKHAssets/ICO_DrugA-Z.png | 2019-06-15T04:00:00Z | | | | | | 57.0000000000000 | 8.00000000000000 | 913.000000000000 | | Drugs (A-Z) | Drug A-Z | <p>Votre enfant doit prendre un médicament nommé « ibuprofène ». La présente fiche de renseignements explique comment agit léibuprofène, comment l'administre et quels effets secondaires ou quels problèmes pourrait ressentir votre enfant alors qu'il prend ce médicament.<br></p> | <p>Votre enfant doit prendre un médicament qui se nomme « ibuprofène ». La présente fiche de renseignements explique comment agit l'ibuprofène, comment l'administrer et quels effets secondaires ou quels problèmes pourrait ressentir votre enfant alors qu'il prend ce médicament.</p> | | | | | | | | | | | | | | | <h2>Avant de donner ce médicament à votre enfant</h2>
<p>Avertissez votre médecin si votre enfant est allergique à l'ibuprofène ou à tout autre AINS, y compris l'AAS (aspirine).</p>
<h3>Avisez votre médecin ou votre pharmacien si votre enfant souffre de l'une des affections suivantes car il pourrait s'avérer nécessaire de prendre des précautions avant d'administrer ce médicament à votre enfant :</h3>
<ul><li>Asthme</li>
<li>Maladie des reins ou du foie</li>
<li>Ulcères à l'estomac ou maladie inflammatoire</li>
<li>Saignements ou problèmes de coagulation</li>
<li>Insuffisance cardiaque ou pression sanguine élevée</li></ul> | <h2>Comment administrer ce médicament à votre enfant</h2>
<p>Suivez les instructions présentées ci-dessous lorsque vous donnez de l'ibuprofène à votre enfant :</p>
<ul><li>Donnez ce médicament avec de la nourriture pour prévenir les maux d'estomac.</li>
<li>Les comprimés à mâcher peuvent être écrasés et mélangés à de la nourriture ou ils peuvent être mâchés. Ils ne devraient pas être avalés entiers.</li>
<li>Un liquide (gouttes, suspension) est disponible si votre enfant ne peut pas avaler de comprimés. Agitez lasuspension avant de l'utiliser.</li>
<li>Les enfants qui ont des sondes d'alimentation peuvent également utiliser le liquide. Rincez la sonde d'alimentation avant et après la prise du médicament.</li>
<li>Mesurez les doses de liquide avec soin. Utilisez le dispositif de mesure fourni avec le médicament. Si aucun dispositif de mesure n'est fourni, procurez-vous une seringue, un compte-gouttes pour médicaments, une cuillère pour médicaments ou une tasse pour médicaments (uniquement pour les enfants plus âgés) auprès de votre pharmacien.</li></ul> | <h2>Que faire si votre enfant manque une dose?</h2>
<ul><li>Donnez-lui la dose manquée dès que vous y pensez.</li>
<li>S'il est presque l'heure de la dose suivante, sautez la dose manquée et donnez la dose suivante à l'heure prévue. Laissez au moins 6 heures s'écouler entre les doses.</li>
<li>Ne donnez pas 2 doses à votre enfant afin de compenser pour la dose manquée.</li></ul> | <h2>Après combien de temps les effets commenceront-ils à se manifester?</h2>
<p>Votre enfant pourrait se sentir mieux peu de temps après avoir commencé à prendre ce médicament pour soulager sa fièvre ou sa douleur.</p> | <h2>Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament?</h2>
<p>Votre enfant pourrait développer certains des effets secondaires suivants alors qu'il prend de l'ibuprofène. Consultez le médecin de votre enfant si ce dernier continue d'afficher un ou plusieurs des effets secondaires suivants, s'ils ne disparaissent pas ou s'ils le dérangent :</p>
<ul><li>Mal à l'estomac</li>
<li>Nausées et vomissements</li>
<li>Diarrhée (selles liquides) ou constipation</li></ul>
<p>Téléphonez au médecin pendant les heures de bureau sivotre enfantaffiche des saignements ou des ecchymoses inhabituels.</p>
<h3>La plupart des effets secondaires suivants ne sont pas courants et pourraient laisser présager un problème grave. Téléphonez immédiatement au médecin de votre enfant ou rendez-vous à la salle d'urgence avec votre enfant si ce dernier affiche l'un ou plusieurs des signes suivants :</h3>
<ul><li>Selles noires, poisseuses ou qui contiennent du sang</li>
<li>Éruption cutanée ou tout autre signe de réaction allergique</li>
<li>Sang dans l'urine</li>
<li>Respiration sifflante ou difficulté à respirer</li></ul> | <h2>Mesures de sécurité à prendre lorsque votre enfant utilise ce médicament</h2>
<p>Parlez à votre médecin ou à votre pharmacien si votre enfant est allergique à la tartrazine (jaune tartrique) ou s'il est atteint de phénylcétonurie (PCU) car ce médicament peut contenir de la tartrazine ou de la phénylalanine.</p>
<p>Certains médicaments ne devraient pas être pris en même temps que l'ibuprofène ou, dans certains cas, il pourrait s'avérer nécessaire d'ajuster la dose d'ibuprofène ou celle de l'autre médicament. Il est important d'informer votre médecin et votre pharmacien de tout autre médicament que prend votre enfant (médicaments sur ordonnance, médicaments sans ordonnance, produits à base d'herbes médicinales ou produits naturels) y compris des anticoagulants (comme la warfarine), la cyclosporine et le tacrolimus, le méthotrexate, des diurétiques ou d'autres médicaments pour le cœur.</p> | <h2>Autres renseignements importants au sujet de ce médicament</h2><ul><li>Dressez la liste de tous les médicaments que prend votre enfant et montrez cette liste au médecin ou au pharmacien.</li><li>Ne partagez pas les médicaments de votre enfant avec d'autres personnes. Ne donnez jamais les médicaments d'une autre personne à votre enfant.</li><li>Assurez-vous de toujours avoir des réserves suffisantes d'ibuprofène pour les fins de semaine, les jours fériés et les vacances. Téléphonez à la pharmacie pour renouveler votre prescription au moins 2 jours avant d'avoir épuisé tous les médicaments afin de renouveler la prescription.</li><li>Conservez l'ibuprofène à température ambiante dans un endroit frais, sec et à l'abri des rayons du soleil. NE le conservez PAS dans la salle de bain ou dans la cuisine.</li><li>Ne conservez pas les médicaments périmés. Demandez à votre pharmacien quelle est la meilleure façon de disposer des médicaments périmés ou excédentaires.<br></li></ul> | | | | | | | | | | | | | | | | | | | Comment donner l'ibuprofène | Découvrez comment agit l'ibuprofène, comment l'administrer et quels problèmes pourrait ressentir votre enfant alors qu'il prend ce médicament. | Main | | |
Éducation sexuelle: ce que les enfants doivent savoir et à quel moment | Éducation sexuelle: ce que les enfants doivent savoir et à quel moment | Sexuality: What children should learn and when | É | French | Adolescent | Toddler (13-24 months);Preschooler (2-4 years);School age child (5-8 years);Pre-teen (9-12 years);Teen (13-18 years) | NA | NA | Healthy living and prevention | Caregivers
Adult (19+) | NA | | 2019-06-06T04:00:00Z | | | | | | | | | | Flat Content | Health A-Z | <p>Lorsque vous abordez le sujet de la sexualité et de la reproduction avec votre enfant, assurez-vous qu’il comprend ce que vous dites. Ce guide présente ce que les enfants sont en mesure de comprendre à différents stades.</p> | <p>La meilleure stratégie en matière d’éducation sexuelle consiste à amorcer une conversation au sujet de la sexualité dès le plus jeune âge de l’enfant et à poursuivre cette conversation tout au long de sa croissance. Cela permet aux parents d’éviter d’avoir une grande discussion lorsque l’enfant atteint l’adolescence, lorsqu’il pense peut-être déjà tout savoir à ce sujet et qu’il ne sera peut-être pas réceptif. Lorsque vous parlez de sexe à vos enfants, il est important d’expliquer les choses d’une façon compréhensible pour eux, selon leur âge et leur niveau de développement.</p> | | <h2>À retenir</h2><ul><li>Lorsque vous parlez de sexualité à vos enfants, assurez-vous d’expliquer les choses d’une façon adaptée à son niveau de développement.</li><li>Vous n’avez pas à tout expliquer en même temps. Les enfants plus jeunes ont tendance à s’intéresser davantage à la grossesse et aux bébés qu’à l’acte sexuel.</li></ul> | <p>Chaque enfant est différent, mais voici les grandes lignes de la compréhension des enfants concernant la sexualité et la reproduction à différents stades.</p><h2>Tout-petits : de 13 à 24 mois</h2><p>Les tout-petits devraient pouvoir nommer toutes les parties du corps, y compris les parties génitales. En utilisant les noms exacts des parties du corps, ils seront à même de mieux communiquer un problème de santé, une blessure ou des sévices sexuels. Cela leur permet également de comprendre que ces parties sont aussi normales que les autres, ce qui leur donnera confiance en eux et leur procurera une image positive de leur corps.</p><p>La plupart des enfants de deux ans connaissent la différence entre un homme et une femme, et habituellement, ils peuvent déterminer si une personne est de sexe masculin ou féminin. Ils devraient comprendre que l’identité sexuelle d’une personne n’est pas déterminée par ses parties génitales et que le genre peut être exprimé de différentes manières. Les aidants naturels peuvent contribuer à cette démarche en n’associant pas la biologie sexuelle au genre (p. ex., dire « les personnes qui ont un pénis » ou « les personnes qui ont un vagin »).</p><p>Les tout-petits devraient savoir que leur corps est privé. Il est normal qu’ils explorent leur corps, notamment en touchant leurs parties génitales, mais ils devraient comprendre quand et où cela est approprié.</p><h2>Enfants d’âge préscolaire : de deux à quatre ans</h2><p>La plupart des enfants d’âge préscolaire sont à même de comprendre les principes fondamentaux de la reproduction : le spermatozoïde et l’ovule s’unissent, et le bébé grandit dans l’utérus. Selon leur degré de compréhension et d’intérêt, vous pourriez leur raconter l’histoire de leur naissance et leur dire que ce n’est pas la seule manière de fonder une famille. Ne pensez pas que vous devez tout leur expliquer en même temps. Les enfants plus jeunes s’intéressent davantage à la grossesse et aux bébés qu’à l’acte sexuel.</p><p>Les enfants devraient comprendre que leur corps leur est propre et savoir que personne n’a le droit de le toucher sans leur autorisation. Ils devraient savoir que d’autres personnes peuvent les toucher, mais uniquement de certaines façons, et que personne ne devrait demander à toucher leurs parties génitales, à moins qu’il ne s’agisse de leurs parents ou de fournisseurs de soins. S’ils font la distinction entre ce qui est approprié et ce qui ne l’est pas, ils seront plus enclins à vous dire s’ils sont victimes d’une agression sexuelle.</p><p>À cet âge, les enfants devraient également apprendre à demander avant de toucher quelqu’un (p. ex., faire un câlin, chatouiller) et devraient commencer à apprendre à poser des limites (p. ex., comprendre que lorsque quelqu’un fait un pas en arrière, votre enfant devrait respecter ce signal, qui indique un besoin d’espace).</p><p>Éduquez les enfants au sujet de l’intimité qui entoure les questions liées au corps. Par exemple, ils devraient savoir à quel moment la nudité est appropriée.</p><p>Ils devraient également en apprendre davantage au sujet d’autres parties et fonctions du corps. Certains enfants de cet âge pensent que les filles n’ont qu’une seule ouverture pour les selles et l’urine, et bon nombre d’enfants croient que les bébés grandissent dans le ventre, au même endroit que celui où vont leurs aliments.</p><h2>Enfants d’âge scolaire : de cinq à huit ans</h2><p>Les enfants devraient avoir une compréhension sommaire du fait que certaines personnes sont hétérosexuelles, homosexuelles ou bisexuelles, et qu’il existe une palette d’expressions du genre; le genre n’est pas déterminé par les parties génitales d’une personne. Ils devraient également connaître le rôle de la sexualité dans les relations.</p><p>Ils devraient connaître les conventions sociales essentielles de l’intimité, de la nudité et du respect des autres dans les relations. La majorité des enfants ont commencé à explorer leur corps à cet âge. Ils devraient comprendre que même si cela est normal, il s’agit d’une activité privée.</p><p>Apprenez aux enfants comment utiliser un ordinateur et des appareils mobiles en toute sécurité. Les enfants de cette tranche d’âge devraient commencer leur apprentissage de l’intimité, de la nudité et du respect des autres dans le contexte numérique. Ils devraient avoir conscience des règles quant aux échanges avec des étrangers et au partage de photos en ligne, et savoir comment faire face à une situation inconfortable.</p><p>Il convient d’enseigner aux enfants les principes fondamentaux de la puberté vers la fin de cette tranche d’âge, car un certain nombre d’enfants entreront dans la puberté avant l’âge de 10 ans. Ils devraient non seulement se familiariser avec les changements qu’ils vont vivre, mais aussi avec d’autres corps — les garçons et les filles ne devraient pas recevoir une éducation distincte. Ils devraient également connaître l’importance de l’hygiène et des soins personnels à la puberté. En abordant ces questions très tôt, vous les préparerez aux changements qui vont survenir durant la puberté, et ils seront ainsi rassurés sur le fait que ces changements sont normaux et sains.</p><p>La connaissance des enfants en matière de reproduction humaine devrait être approfondie. Celle-ci pourrait inclure le rôle des rapports sexuels, mais ils devraient également savoir qu’il existe d’autres moyens de reproduction. Cette information pourrait être intégrée aux discussions liées à la puberté.</p><h2>Préadolescents : de neuf à douze ans</h2><p>En plus d’insister sur tous les aspects précités qu’ils ont déjà appris, les préadolescents devraient être sensibilisés aux pratiques sexuelles sûres et aux méthodes de contraception, et ils devraient disposer de renseignements de base au sujet de la grossesse et des infections transmissibles sexuellement (ITS). Ils devraient savoir que le fait d’être un adolescent ne veut pas dire qu’ils doivent être sexuellement actifs.</p><p>Les préadolescents devraient comprendre les fondements tant d’une relation positive que d’une relation négative.</p><p>Ils devraient maintenant connaître assez bien la sécurité sur Internet, y compris l’intimidation et les sextos. Ils devraient connaître les risques liés au partage de photos de nudité ou sexuellement explicites d’eux ou de leurs camarades.</p><p>Les préadolescents devraient aussi comprendre en quoi les médias influencent la perception des personnes à l’égard de leur corps, et ils devraient pouvoir exercer leur pensée critique quant à la manière dont la sexualité est dépeinte dans les médias. Somme toute, ils devraient être en mesure de juger si les représentations du sexe et de la sexualité sont vraies ou fausses, réalistes ou non, et si elles sont positives ou négatives.</p><h2>Adolescents : de 13 à 18 ans</h2><p>Les adolescents devraient recevoir des renseignements plus détaillés au sujet des menstruations et des éjaculations nocturnes (« rêves mouillés ») et savoir qu’ils sont normaux et en bonne santé. Ils devraient également développer leurs acquis concernant la grossesse et les ITS ainsi qu’au sujet des différentes méthodes de contraception et de la manière de les utiliser pour se livrer à des pratiques sexuelles sûres.</p><p>L’apprentissage relatif à l’adoption de pratiques sexuelles sûres va de pair avec celui qui a trait à l’impact de l’alcool et des drogues sur le jugement.</p><p>Les adolescents devraient continuer d’apprendre la différence entre une relation saine et une relation malsaine. Cette conscientisation comprend l’apprentissage des pressions et de la violence dans les fréquentations, de même que la compréhension de la signification du consentement dans les relations sexuelles. Les adolescents devraient être dotés de compétences en matière de négociation et de refus, ainsi que de méthodes pour mettre fin à une relation.<br></p><p>Les adolescents sont généralement des personnes très réservées. Cependant, si les parents ont abordé le sujet du sexe tôt avec leur enfant, il est plus probable que celui-ci s’adressera à ses parents en cas de situation difficile ou dangereuse par la suite, ou s’il a des questions ou des inquiétudes par rapport aux changements de son corps et à son identité.</p> | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | <h2>Références</h2><p>Alberta Health Services (n.d.).
<em>Information by age: Understanding your child’s development</em>. Retrieved from:
<a href="https://teachingsexualhealth.ca/parents/information-by-age/">https://teachingsexualhealth.ca/parents/information-by-age/</a></p><p>Alberta Health Services (n.d.).
<em>Sexual & gender diversity</em>. Retrieved from:
<a href="https://teachingsexualhealth.ca/parents/information-by-topic/sexual-diversity/">https://teachingsexualhealth.ca/parents/information-by-topic/sexual-diversity/</a></p><p>Alberta Health Services (n.d.).
<em>Understanding consent</em>. Retrieved from:
<a href="https://teachingsexualhealth.ca/parents/information-by-topic/understanding-consent/">https://teachingsexualhealth.ca/parents/information-by-topic/understanding-consent/</a></p><p>Canadian Paediatric Society — Caring for Kids (2017).
<em>How to talk with your teen</em>. Retrieved from:
<a href="https://www.caringforkids.cps.ca/handouts/talk_with_your_teen">https://www.caringforkids.cps.ca/handouts/talk_with_your_teen</a></p><p>Canadian Paediatric Society — Caring for Kids (2018).
<em>Gender identity</em>. Retrieved from:
<a href="https://www.caringforkids.cps.ca/handouts/gender-identity">https://www.caringforkids.cps.ca/handouts/gender-identity</a><a></a></p>
<a> </a>
<p>Canadian Paediatric Society — Caring for Kids (2018).
<em>Sexual orientation</em>. Retrieved from: <a href="https://www.caringforkids.cps.ca/handouts/teens_sexual_orientation">https://www.caringforkids.cps.ca/handouts/teens_sexual_orientation</a></p><p>Planned Parenthood (n.d.).
<em>Get the facts on sexual health</em>. Retrieved from:
<a href="https://www.plannedparenthood.org/learn">https://www.plannedparenthood.org/learn</a></p> | | | | | | | | | https://assets.aboutkidshealth.ca/AKHAssets/sex_education_what_when.jpg | Éducation sexuelle | Lorsque vous abordez le sujet de la sexualité et de la reproduction avec votre enfant, assurez-vous qu’il comprend ce que vous dites. | Main | | |
Nutrition et santé mentale : notions de base d’une alimentation saine | Nutrition et santé mentale : notions de base d’une alimentation saine | Nutrition and mental health: The basics of a healthy diet | N | French | Nutrition;Psychiatry;Adolescent | Teen (13-18 years) | Body | NA | Healthy living and prevention | Teen (13-18 years) | NA | | 2019-03-22T04:00:00Z | | | | | | | | | | Flat Content | Health A-Z | | <p>Pour améliorer ton humeur et ton bien-être général, adopte un régime alimentaire équilibré composé de macronutriments (glucides complexes, protéines et gras sains) et de micronutriments (vitamines et minéraux).</p> | | | <h2>Glucides</h2><p>Les glucides sont la principale source d’énergie du corps et la seule source d’énergie du cerveau. Grâce à cette énergie, tu auras les idées claires et tu seras prêt à assumer tes activités quotidiennes.</p><p>Pour maintenir ton humeur et ton énergie à un niveau stable, consomme des aliments contenant des glucides complexes comme les légumes, les légumineuses (pois chiches, lentilles, etc.), et certains fruits (de préférence avec la pelure). Ces aliments sont d’importantes sources de fibres; ils t’aideront à te sentir rassasié plus longtemps et faciliteront le passage de la nourriture dans l’appareil digestif.</p><p>Les bonbons, les jus et autres aliments et boissons sucrés contiennent tous des glucides simples sous différentes formes. Tu peux en consommer de temps à autre, mais ces aliments ne devraient pas constituer ta principale source d’énergie. Ils peuvent faire augmenter très vite le taux de sucre sanguin puis le faire chuter brusquement, provoquant des baisses d’énergie pendant la journée.</p><h2>Protéines</h2><p>En tant que composants de base des cellules, les protéines aident à développer et à réparer les muscles, les organes et les os. Elles aident aussi à maintenir la santé du système immunitaire et procurent un sentiment de bien-être. Les protéines sont composées d’acides aminés dont ton corps a besoin pour fonctionner de façon optimale. Dans l’ensemble, les protéines t’aident aussi à te sentir rassasié plus longtemps, ce qui améliore ensuite le fonctionnement de ton corps.</p><p>Les principales sources de protéines sont le poulet, le bœuf, le poisson et les autres viandes, ainsi que les œufs, le lait, le fromage et le yogourt. Parmi les sources végétales de protéines, il y a les haricots, les lentilles, les noix, les graines, le tofu et le tempeh.</p><h2>Gras</h2><p>Les gras jouent un rôle-clé dans le développement du corps et du cerveau. Ils aident le corps à absorber des micronutriments essentiels comme les vitamines A, D, E et K.</p><p>Tu as peut-être entendu dire que tous les gras sont mauvais, mais il y en a qui sont sains et d’autres qui le sont moins. Les poissons gras, les noix, les graines, les avocats et les huiles végétales contiennent des gras insaturés. Lorsqu’ils sont consommés avec modération, ces gras aident à prévenir plusieurs maladies chroniques (à long terme) comme un taux de cholestérol élevé, les maladies du cœur et le diabète de type 2. Les gras moins sains, également appelés gras saturés ou gras trans, se trouvent dans les produits de source animale comme les viandes très grasses et les produits laitiers, y compris le beurre. Ces aliments peuvent tout de même faire partie d’un régime alimentaire équilibré, mais il mieux vaut opter pour des choix plus maigres quand c’est possible.</p><h2>Vitamines et minéraux</h2><p>Il est important de consommer une variété de vitamines et de minéraux tous les jours pour rester en bonne santé.</p><p>Prendre des repas réguliers pendant la journée — toutes les trois heures environ — est bénéfique pour le cerveau et la santé mentale. Au lieu de mettre l’accent sur des « super-aliments » ou des suppléments à la mode, consomme plutôt un mélange coloré de fruits et de légumes chaque jour. Ces aliments contiennent beaucoup de vitamines et de minéraux (aussi appelés micronutriments), ainsi que des éléments phytochimiques, qui peuvent jouer un important rôle dans la santé du cerveau.</p><p>Le fer joue un rôle clé dans la régulation de la fatigue. Tu devrais consommer des aliments riches en fer tous les jours : légumes-feuilles vert foncé, haricots, noix, légumineuses (pois chiches, lentilles, etc.) et les viandes maigres. Les grains entiers, les produits laitiers faibles en gras, les œufs, les noix, les viandes maigres et les légumineuses sont riches en vitamines B et peuvent aider le corps et le cerveau à transformer la nourriture en énergie.</p><p>Rappelle-toi que différents aliments fournissent différents micronutriments. En consommant l’« arc-en-ciel » (des aliments de différentes couleurs), tu obtiendras toutes les vitamines et tous les minéraux dont ton corps a besoin.</p> | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | <h2>Ressources</h2><p>Les ressources suivantes sont disponibles uniquement en anglais.</p><p>
<a href="https://www.health.harvard.edu/staying-healthy/listing_of_vitamins">Harvard Health Publishing - Listing of vitamins</a></p><p>
<a href="https://www.mind.org.uk/information-support/tips-for-everyday-living/food-and-mood/#.XJU1eBNKiWZ">Mind (UK) - Food and mood</a></p> | | | | | | | | | | https://assets.aboutkidshealth.ca/AKHAssets/basics_of_health_diet.jpg | Nutrition et santé mentale | Votre adolescent apprendra les notions de base d’une alimentation saine pour améliorer son humeur et son bien-être général. | Teens | | |